ERMITAGE DE SAINTE ANASTASIE
DU MONTSENY
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Il n'est pas très habituel de trouver un camping avec un site web offrant une information de la sorte. Mais nous considérons d'une grande importance, faire connaître quelques aspects culturels et historiques qui concernent notre domaine qui a plus de 800 années d'histoire documentée avec la famille Cervera.
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Un ermitage et un château: |
Profanation à la guerre civile:
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Sainte Anastasie, mutilée et décapitée: L'Ermitage était consacré en honneur de Sainte Anastasie, selon la tradition, Anastasie était une femme romaine qui va souffrir un terrible martyre. Elle eut des multiples amputations en vif, les seins coupés, les dents cassées, les ongles arrachés, les mains et les pieds coupés...Enfin après tout cet cruel et habituel répertoire; comme elle demeurait ferme dans la foie du Christ, fut décapitée. L'horrible supplice de l'amputation des seins, a fait, peut-être, que Sainte Anastasie soit vénérée, dans notre région, comme "La Mare de Deu de la Llet" en français "La Vierge du Lait" étant la patronne des nourrices. La tradition orale dit qu'il existait une figure en bois de la Sainte dans l'ermitage, mais aucun témoin vif l'a vu jamais. Toujours on pensait qu'elle fut volée, mais en certaine occasion, il fait 40 ou 50 ans, le recteur du village (déjà mort), manifesté de forme ferme, qu'il l'avait vu dans la cave-magasin du Musée Diocésain de Barcelone. Il n'est pas connu comme était la figure, mais souvent on représente la Sainte comme une vierge donnant le lait de son sein au Enfant Jésus. |
Les Guerres Carlistes* du
siècle XIX et le soldat égorgé: |
Restes de l'ermitage, on peut voir au fond, un peu de la façade du gîte en location "Can Jubany". |
Récemment le Musée Ethnologique du Montseny, a procédé à consolider les ruines de la chapelle, pour la préserver des destructions additionnelles |
Long: 2º 23' 26'' Lat: 41º 46' 14'' Tel: 00 34 93 8473066 Réserves et info |
*photo de fond de page : La façade de l'ermitage de Sainte Anastasia au début du XXème siècle. |
*Les
carlistes rejettent et dénoncent la modification de l'ordre de
succession en 1830 par Ferdinand VII (1784-1833), qui prétendit
transmettre la couronne à sa fille aînée Isabelle (il n'avait pas de
fils) alors que l'héritier « légitime » était son frère cadet
l'infant Charles (1788-1855). Ce dernier refusa de prêter serment à sa nièce, et à la mort de Ferdinand VII il se proclama roi des Espagnes sous le nom de Charles V, soutenu par une partie du peuple espagnol, qu'on appela les « carlistes », c'est-à-dire les partisans de Charles (Carlos en espagnol). Le carlisme était un courant traditionaliste, attaché à la défense de la religion catholique et au maintien des droits des provinces (les Fueros). Il s'oppose à l'« isabellisme », plus libéral mais centralisateur. Cependant, malgré quelques succès militaires,
après trois guerres, les
troupes carlistes ne réussirent jamais à prendre le pouvoir à
Madrid, qui resta aux mains de la fille aînée de Ferdinand VII,
devenue Isabelle II
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v12.2014